Image: organpipecoral
Les eaux souterraines étaient à l’honneur du 8 au 13 septembre, à l’enseigne de l’IAH World Groundwater Congress qui a réuni plus de 1100 spécialistes de 80 pays à Davos, en Suisse. Organisé par le Centre d’hydrogéologie et de géothermie de l’Université de Neuchâtel (CHYN), l’événement mondial a fait le point sur l’avenir de cette ressource vitale, face au réchauffement climatique, à la pollution et à la fonte des glaciers.
Après l’Asie et l’Afrique, c’est au tour de l’Europe d’accueillir le congrès mondial des eaux souterraines. La Suisse, château d’eau de l’Europe, s’est imposée par sa position centrale sur le continent. Encore fallait-il un lieu qui attire les spécialistes du domaine : des adeptes de montagnes, de glaciers et de sources naturelles. La célèbre station de Davos, au cœur des Alpes grisonnes, répond à ces critères.
« Pour anticiper les tendances futures, nous devons mieux comprendre comment les eaux souterraines interagissent avec les sols, les glaciers, la neige, les rivières et les lacs, et comment elles réagissent aux événements extrêmes déclenchés par le changement climatique», explique Daniel Hunkeler, professeur au CHYN et président du comité d'organisation du congrès.
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Dans la presse :
Avec, à la manœuvre, le Centre d’hydrogéologie de l’UniNE, plus d’un millier de spécialistes de 80 pays ont convergé vers Davos, au chevet des eaux souterraines.
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