Retraçant l’opiniâtreté de l’archéologue Denis Knoepfler, "Artémi, le temple perdu" a remporté un prix dans un festival culturel à Athènes. Consacré aux fouilles gréco-suisses à Amarynthos, le documentaire a été honoré fin mai pour sa contribution exceptionnelle à l'archéologie.
Réalisé par Sébastien Reichenbach, Artémis - le temple perdu a gagné le prix du "meilleur film archéologique" du Festival Agon (International Archaeological and Cultural Doc Fest) à Athènes, précise la RTS qui relate la distinction. Il a été produit par la société suisse Climage et co-produit par la RTS, ARTE et RTI, avec la collaboration de l'Ecole suisse d'archéologie en Grèce.
La localisation du sanctuaire d’Artémis à Amarynthos est longtemps restée l’une des grandes énigmes archéologiques de l’Antiquité grecque, a indiqué l'Ecole suisse d'archéologie en Grèce dans un communiqué publié à l’issue de la nouvelle.
Pendant cinquante ans, l’archéologue neuchâtelois Denis Knoepfler s’est passionné pour ce temple perdu. Grâce à ses recherches et à la ténacité d’une équipe d’archéologues gréco-suisses, le mystère a été percé en 2017, marquant l'une des découvertes les plus spectaculaires en Grèce de ces trente dernières années.
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