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Le programme d’encouragement national «U Change – Initiatives étudiantes vers un développement durable» lance son 4e appel à projets. Il s’adresse aux étudiant·e·s des hautes écoles suisses (écoles polytechniques fédérales, hautes écoles pédagogiques, hautes écoles spécialisées et universités). Les propositions sont à soumettre d’ici au 30 avril 2022.
L’origine de cette initiative se veut une réponse aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. L’idée est d’encourager la réalisation de projets d’apprentissage par les pairs, en soutenant les ateliers d’étudiant·e·s pour étudiant·e·s.
Le programme dispose d’un montant global de CHF 2,5 millions, dont CHF 1,9 million sont dédiés au financement des projets à travers les appels d’offres. La manne provient de la Confédération dans le cadre des contributions liées à des projets.
La direction de U Change repose sur le Réseau pour la recherche transdisciplinaire (td-net) des Académies suisses des sciences. La conduite et la mise en œuvre stratégiques sont assurées par le comité de direction de U Change composé de déléguées et délégués des hautes écoles suisses (hautes écoles spécialisées, hautes écoles pédagogiques, universités, EPF) et de l’Union des étudiant·e·s de Suisse (UNES).
Une initiative théâtrale à l’UniNE : Helvetia 2050
Plus qu’un simple atelier d’initiation à l’improvisation théâtrale, Helvetia 2050 est une réalité fictive réaliste imaginée sur la base de prédictions scientifiquement reconnues. Il a pour objectif la création d’un spectacle théâtral interactif sur la thématique des enjeux environnementaux. Le projet a reçu le soutien d’U Change pour la période 2021-2024.
«Dans le cadre de notre structure associative IMPRO-IMPACT.CH, nous proposons un encadrement aux étudiant.e.s de l’UniNE intéressé-e-s à la création d’une pièce de théâtre participative sur la thématique des enjeux de durabilité», explique Damian Veiga Löffel, comédien, étudiant à l’UniNE et créateur de l’atelier.
Les performances s’inspirent de la méthode dite du “Théâtre Forum”, un format de performances engagées mis au point dans les années 1960 dans les bidonvilles de São Paulo. De façon concrète, les ateliers prennent la forme de 13 sessions hebdomadaires de 3h. Les premières sessions sont consacrées à la mise en commun et l’identification de problématiques environnementales spécifiques (par exemple : le littering, la mobilité douce, la surconsommation, etc.), afin d’atteindre un consensus autour de la thématique à traiter.
Grâce aux outils de l’improvisation, les sessions suivantes sont consacrées à la génération de tableaux qui incarnent la problématique. Au fil des ateliers, les scènes les plus pertinentes seront affinées, notamment par le biais de sessions d’écriture. Si ces ateliers rencontrent le succès escompté, ils pourraient faire l’objet d’un spectacle de fin d’année dans le cadre, par exemple, d’un festival sur le thème de la durabilité ou du théâtre universitaire plus généralement.
Intéressé-e-s ? Des places dans l’atelier sont encore disponibles.
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