Bio express
Sandra Hotz a suivi ses études de droit à l’Université de Zurich. Elle y a obtenu son titre de docteure en droit en 2006, et y a notamment travaillé en tant que maître assistante en droit privé et comparé. Elle a effectué plusieurs séjours de recherche (Université de Kyoto, Colombia Law School New York, Cornell Law School Ithaca (USA), Max Planck-Institut Hamburg). Elle a également été collaboratrice scientifique au Collegium Helveticum (EPFZ / Université de Zurich) et auprès de l’Institut de la famille de l’Université de Fribourg. A l’Université de Neuchâtel, elle est professeure de droit civil et droit de la santé et co-dirige l’Institut de droit de la santé depuis 2021.
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«Le plan de traitement est un droit essentiel», c’est le titre de la leçon inaugurale qu’a présentée Sandra Hotz le 4 mai dernier. Sandra Hotz est professeure ordinaire de droit civil et droit de la santé, et depuis l’année passée, l’une des quatre co-directrices de l’Institut de droit de la santé. Entretien à écouter en podcast!
Enfant, Sandra Hotz a été marquée par «Pippi Langstrumpf» – «Fifi Brindacier» en français – cette gamine débrouillarde, indépendante et hyper forte, née sous la plume de l’écrivaine suédoise Astrid Lindgren. Et si elle se rêvait un jour vétérinaire, elle ne se voyait surtout pas en juriste, car, son père étant avocat, il était exclu pour elle d’envisager le droit, se souvient-elle en riant.
Aujourd’hui, la médecine – humaine – l’intéresse en tant que champ de recherche pour la professionnelle du droit qu’elle est devenue. Et s’engager pour le droit des patientes et des patients est fondamental pour elle, notamment à travers un regard critique porté sur le «plan de traitement», qui contient les informations sur le diagnostic, les raisons du traitement, les soins envisagés. Simple outil du médecin ? L’objectif de la leçon inaugurale de Sandra Hotz est de préciser la nature juridique du plan de traitement, et de déterminer si le droit fédéral actuel est suffisant pour garantir le respect des droits des patientes et des patients.
Ce qui passionne Sandra Hotz, c’est de penser de façon interdisciplinaire, à tous les niveaux – international, national, cantonal. Cette pensée transversale, c’est grâce à son travail à l’université que Sandra Hotz a pu la développer. «C’est quelque chose qu’on ne peut pas faire si l’on est une juriste plongée dans la pratique», dit-elle.
Interview intégrale en podcast :