La mue de Libra, le serveur récapitulant les publications de l’UniNE, et un meilleur accompagnement vers l’Open Research Data figurent en tête des innovations. Elles placent l’UniNE à la pointe de ce qui se fait dans le domaine, au niveau suisse et même international.
Parmi les améliorations offertes aux usagères et usagers de Libra, Laurent Gobat, chef du Service informations scientifiques et bibliothèques (SISB), mentionne «la possibilité de synchroniser les publications sur Libra avec d’autres bases de données externes, une douzaine de sources externes, notamment ORCID, Scopus, World of Science, arXiv, PubMed, CrossRef, CiNii, etc. Cela signifie qu’on peut importer les informations bibliographiques depuis ces sources externes, évitant ainsi de refaire le travail à double ou triple.»
Une nouvelle interface permet en outre à des systèmes externes de moissonner les données de Libra pour les diffuser ailleurs et démultiplier leur visibilité. Le contenu de Libra est par ailleurs visible dans les quelque 500 bibliothèques du réseau des hautes écoles suisses SLSP.
L’utilisation du logiciel dernier cri et open source DSPACE 7 pour la migration de Libra fait la fierté de Laurent Gobat. «L’UniNE est à ce titre à la pointe de ce qui se fait en Suisse dans les hautes écoles. Elle est d’ailleurs à l’origine de la création du groupe des utilisateurs de DSPACE. Cette réalisation est le fruit d’une collaboration exemplaire entre le SISB et le SITEL.»
Vers une science ouverte
Autre nouveauté : l’encouragement vers le partage des données publiées via l’Open Research Data. «Dans ce domaine, l’impulsion vient de Swissuniversities qui met à disposition un financement pendant deux ans (2023-2024) pour développer le Data Stewardship», rapporte Laurent Gobat. En clair : ce soutien a permis d’engager un Data Steward à 80% pour assister la communauté scientifique face à cette nouvelle tendance. L’aide aux chercheuses et chercheurs porte notamment sur la gestion des données au cours du projet, le traitement et l’analyse des données, la documentation et leur diffusion. A noter encore que l’UniNE développe, aux côtés des universités de Zurich, de Lausanne, et du FORS (Centre de compétences suisse en sciences sociales), une plateforme d’hébergement des données pour ses chercheuses et chercheurs : SWISSUbase.
