Une thèse pour mieux comprendre comment les sols favorisent la régulation de la température et de l'eau en ville – démarche cruciale dans le contexte de réchauffement climatique actuel – démarre à l’Université de Neuchâtel.
La moitié de la population mondiale réside actuellement en ville, où la température est généralement plus élevée que dans les zones rurales environnantes. Pour pallier le phénomène d’îlots de chaleur, les sols urbains ont leur rôle à jouer.
Dans cette recherche menée par Marie Coudène, du Laboratoire d’écologie fonctionnelle (Faculté des sciences de l’UniNE) et de l’institut iTEC (Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg HES-SO), la diversité et l'état actuel des sols en ville seront étudiés. Une première campagne de terrain a permis d’évaluer la variabilité des types de sols dans les parcs lausannois.
Après l’établissement de groupes de sols représentatifs, des expériences sur site permettront de quantifier les effets couplés entre infiltration de l’eau et échanges de chaleur.
Les données collectées serviront à l’élaboration d’un modèle numérique pour identifier et quantifier les dynamiques couplées entre l’eau et la chaleur dans les sols. Ce modèle permettra de proposer une configuration optimale du sol urbain pour différents contextes climatiques.
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