Faciliter l’apprentissage d’une structure langagière par l’intégration d’un système de traduction automatique, telle est l’approche qu’a testée un duo de l’UniNE, en complément à des cours de français donnés à des réfugié-e-s d’Ukraine. Les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée Instructed Second Language Acquisition.
«La démarche est originale parce que notre design de cours répond à plusieurs objectifs simultanés, rarement trouvés ensemble dans l’apprentissage d’une langue : l’apprentissage des structures du français, le développement de la littéracie digitale et un encouragement à l’autonomie», indique Sara Cotelli Kureth, professeure titulaire à l’Institut de langue et civilisation françaises de l’UniNE (ILCF) et co-autrice de l’article avec Hasti Noghrechi, doctorante du même institut.
«Nous avons répondu à la situation exceptionnelle dans laquelle nous nous trouvions à l’ILCF avec l’arrivée des réfugiées ukrainiennes qui présentaient des profils très variés en termes d’apprentissage. Avec des étudiant-e-s de formation universitaire qui parlaient bien l’anglais et d’autres qui avaient juste terminé l’école secondaire et ne connaissaient pas l’alphabet latin», poursuit Sara Cotelli Kureth. Il fallait donc dispenser un enseignement qui ne laisse personne sur la touche
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