«i-Léviathan: s’y soumettre pour rester en bonne santé?», c’est le titre de la leçon inaugurale que Mélanie Levy a présentée mercredi 9 novembre. Spécialiste du droit de la santé, elle est à l’UniNE l’une des quatre codirectrices de l’institut du même nom. Les années Covid lui ont donné largement l’occasion d’approfondir ses réflexions…
Lorsque vous vous intéressez particulièrement aux relations qu’entretiennent la santé individuelle, la santé publique, l’Etat, les acteurs privés, et cela notamment à travers l’explosion des outils numériques, l’arrivée du Covid n’aura certes pas été un plaisir, mais en tout cas un sujet d’analyse et de recherche particulièrement stimulant.
Et la recherche, Mélanie Levy aime cela. « J’ai toujours voulu devenir juriste. J’ai toujours été fascinée par le droit en tant que construction sociale, avec des perceptions de valeurs, des pesées d’intérêts dominants dans une société à un moment donné ». Au même titre que le fait d’apporter les résultats de ses recherches aux étudiantes et étudiants : «J’aime transmettre cette passion pour le droit… A chaque fois que j’entre dans une salle de classe, c’est vraiment un bonheur pour moi ».
Dans le monde académique, Mélanie Levy est passée par plusieurs pays, notamment la Grande-Bretagne, le Canada, Israël… L’occasion de prendre conscience que le droit de la santé, ce n’est pas que le fait de décortiquer un article juridique dans une perspective pratique, mais également de se consacrer à la recherche avec une vision interdisciplinaire intégrant la sociologie et l’économie de la santé, ainsi que l’histoire de la médecine.
Une vision socio-juridique du monde qui n’empêche pas de s’élever l’âme en écoutant les chansons de Leonard Cohen, ou de se dynamiser le matin dans le train en écoutant de la soul ou du funk !
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