No 185, décembre 2022

Communauté

Professeur-e sous la loupe

Le calendrier, le temps qui passe…


Thalia Brero

«S’emparer du calendrier. L’usage des dates par les souverains médiévaux», c’est le titre de la leçon inaugurale que Thalia Brero, professeure assistante d’histoire du Moyen Âge et de la Renaissance a donnée mercredi 7 décembre. Le calendrier, le temps qui passe… une temporalité qui n’a pas toujours la même valeur et surtout les mêmes références selon les époques.

Son principal hobby nocturne, c’est d’aller voir des concerts. Et son hobby diurne, «c’est le Moyen Âge!», dit-elle. Une professeure d’université qui voit dans l’activité centrale de son existence une sorte de loisir ne peut être que captivante, parce que nécessairement passionnée.

Intéressée d’abord par l’Antiquité, c’est lorsqu’elle était étudiante à l’Université de Lausanne que Thalia Brero a réalisé que sa période de prédilection, malgré les clichés négatifs qui l’obscurcissent, était le Moyen Âge.

Pour sa leçon inaugurale, elle a décidé de se pencher sur le temps. Le temps, dont la perception fluctue à travers les époques. Etrange, à une époque où le calendrier de chaque individu est indubitablement fondé sur sa date de naissance, de réaliser qu’au Moyen Âge, l’anniversaire individuel n’existait pas et que toute vie était rythmée exclusivement par le calendrier liturgique. Dans le peuple comme chez les puissants? Oui… mais non. Ce sont les exceptions qui non seulement confirment la règle, mais lui apportent son intérêt…

Des Carolingiens à Charles Quint en passant par le «Sacré Graal!» des Monty Python, on suit volontiers Thalia Brero sur cette route médiévale qu’elle a fait sienne.

En savoir plus :


Bureau presse et promotion
Fbg de l'Hôpital 41
2000 Neuchâtel
bureau.presse@unine.ch
facebook
twitter
youtube
linkedin
linkedin