Bio express
Amédéo Wermelinger, professeur ordinaire en droits réels et en droit de l’immobilier à l’Université de Neuchâtel, a suivi ses études à l’Université de Fribourg, où il a obtenu une licence en droit en 1989 et un doctorat en 1992. Il a occupé différentes fonctions de cadre aux CFF, a été préposé à la protection des données du Canton de Lucerne, a créé une étude de conseil à Rothenburg (canton de Lucerne), tout en enseignant parallèlement dans diverses hautes écoles (universités de Fribourg, Lucerne, Zurich, EPFL). Il collabore avec l’Université de Neuchâtel depuis 2019.
Domaines de recherche et d’expertise • Propriété par étages, comme forme particulière du droit de l’immobilier.
• Droits réels.
• Evolution de l’institution de la propriété privée.
Leçon inaugurale«Propriété privée – quo vadis? Sur l’évolution de la propriété privée et sur sa fonction sociétale»
Mercredi 14 avril 2021 à 18h15, en ligne.
«Propriété privée – quo vadis? Sur l’évolution de la propriété privée et sur sa fonction sociétale», c’est le titre de la leçon inaugurale qu’Amédéo Wermelinger, professeur de droits réels et de droit immobilier présentera mercredi 14 avril 2021 à 18h15, en ligne. Car le droit de la propriété, même s’il remonte aux Romains, n’a pas le choix aujourd’hui: il doit s’adapter aux mutations du monde nouveau!
Un animal domestique est moins un objet actuellement qu’il y a quelques décennies. Et peut-être un peu plus qu’il le sera ultérieurement… Aujourd’hui, lors du divorce d’un couple «possédant» un chien par exemple, le canidé en question partira avec celui qui en principe s’en occupera le mieux, et donc pas nécessairement avec celui qui, un jour, s’est rendu dans une animalerie pour l’acheter…
Dans le cadre de sa leçon inaugurale comme de ses cours, Amédéo Wermelinger évoque l’adaptation nécessaire du droit de la propriété face à notre changement de regard sur la vie animale, mais aussi face aux questions de la durabilité et des ressources, ou encore de la dématérialisation de l’objet pour cause d’informatisation asymptotique du monde.
Le professeur de droit s’intéresse à la prise en compte de l’évolution des choses. La preuve? Du jazz, il ne retient pas les fondateurs, mais Miles Davis ou John Coltrane. Dans la musique classique, il a tourné la page de Mozart, Bach et Beethoven pour ne plus écouter que Debussy, Ravel, Stravinsky, ou Chostakovitch ! Mais… Pink Floyd sera toujours Pink Floyd!
Cet ancien cadre des CFF, venu relativement sur le tard à la carrière académique, est un passionné. De musique, de littérature (de Michel Tournier au polar nordique), et de la discipline juridique qui est la sienne. C’est d’ailleurs notamment pour pouvoir accorder davantage de temps à la recherche et à l’écriture d’ouvrages spécialisés qu’il s’est tourné vers l’université. Tout en gardant un temps partiel consacré à son travail de conseiller indépendant: «Particulièrement en droit, c’est important de pouvoir enseigner aux étudiantes et aux étudiants la matière telle qu’elle se vit concrètement dehors, dans le monde de tous les jours».
L’interview en podcast à découvrir ici :
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