Un dialogue sur l’art / La correspondance entre Léopold Robert et Maximilien de Meuron, sous la direction de Pascal Griener, Paul-André Jaccard et Sarah Burkhalter, avec la collaboration de Laurent Langer, Editions Alphil, 2020, 504 p. ISBN:978-2-88930-330-4 www.alphil.com/index.php/un-dialogue-sur-l-art.html
La riche correspondance entre les peintres du XIXe siècle Léopold Robert et Maximilien de Meuron fait l’objet d’une publication. Les échanges de ces figures illustres de la région y sont analysés par plusieurs spécialistes, dont Pascal Griener, professeur d’histoire de l’art et de muséologie de l’Université de Neuchâtel.
Entre 1817 et 1835, Léopold Robert et Maximilien de Meuron entretiennent une riche correspondance, miroir de leur âme et de leur pratique artistique. Si le premier deviendra l’un des peintres les plus éminents de l’Europe romantique, figure du cosmopolitisme de l’art suisse au XIXe siècle, le second assurera le rôle de mécène resté au pays, lui dispensant conseil esthétique et moral ainsi que soutien financier.
A la lumière de plus de cent lettres échangées principalement entre Neuchâtel, Paris, Rome, Florence et Venise, réunies pour la première fois dans une retranscription critique par Laurent Langer et approfondies par Pascal Griener dans un essai liminaire, c’est une dynamique fervente qui apparaît, exemplaire d’une renommée qui s’écrit de la main et du vivant de l’artiste.
Ecrites entre 1817 et 1835, ces missives révèlent l’amitié artistique entre Léopold Robert (1794 – 1835) et Maximilien de Meuron (1785 – 1868). Leurs échanges sont placés sous le sceau du quotidien de l’artiste, à la recherche de fournitures comme de mécènes, et celui de ses aspirations profondes portées vers l’authenticité et la reconnaissance de son art.
Publié aux Éditions Alphil, ce volume illustré comprend en outre des lettres d’Aurèle Robert, acteur majeur de la réception posthume de son frère aîné. Il constitue l’aboutissement d’un projet de recherche pour lequel l’Institut d’histoire de l’art et de muséologie de l’Université de Neuchâtel et l’Institut suisse pour l’étude de l’art (SIK-ISEA) se sont associés sous l’égide du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS).
Bios express
Sarah Burkhalter est responsable de l’Antenne romande et membre de la direction de l’Institut suisse pour l’étude de l’art (SIK-ISEA). Docteure ès lettres, elle a étudié à New York University et à l’Université de Genève, où elle a été chercheuse-boursière du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) et a enseigné l’histoire de l’art et de la danse aux XIXe-XXIe siècles, ses domaines de spécialisation.
Pascal Griener est professeur d’histoire de l’art et de muséologie à l’Université de Neuchâtel. Diplômé de l’École des hautes études en sciences sociales (Paris), il accomplit son doctorat à l’Université d’Oxford. Ses recherches portent sur l’histoire des collections, l’histoire de la perception de l’œuvre d’art et l’histoire de la figure de l’artiste au XIXe siècle.
Paul-André Jaccard, licencié ès lettres de l’Université de Lausanne puis boursier du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) et Visiting Scholar à Columbia University (New York), a été assistant puis chargé d’enseignement en histoire de l’art à l’Université de Lausanne. Il a été responsable de l’Antenne romande de l’Institut suisse pour l’étude de l’art (SIK-ISEA), de sa fondation, en 1988, à 2013.
Laurent Langer est historien de l’art, conservateur au Musée d’art de Pully. Spécialiste de la peinture suisse du long XIXe siècle, il a notamment publié Abraham Hermanjat (1862-1932). De l’Orient au Léman (2012) et mis sur pied l’exposition Hodler et le Léman. Chefs-d’œuvre de collections privées suisses en 2018 (Musée d’art de Pully).