No 168, juin 2020

Communauté

La vie à l’UniNE – en temps de déconfinement

université

Les équipes s’affairent au niveau des bâtiments pour répondre aux normes de sécurité qui accompagnent le déconfinement. L’Université de Neuchâtel a rouvert ses portes le 8 juin, avec de nouvelles règles. Un feuilleton à suivre sur Instagram et Facebook.

29 mai
Bibliothèques : vers une réouverture progressive

bibliothèqueL’UniNE rouvre petit à petit ses portes ! Vous le savez, depuis le 11 mai, il est à nouveau possible d’utiliser le service de prêt dans les six bibliothèques principales (FLSH, FS, FD, FSE, Ethno et PAM7), selon un horaire limité de 9 à 12 heures.

«Nous craignions un tsunami, mais tout se passe bien», déclare Laurent Gobat, chef du Service information scientifique et bibliothèques. «Nous avons une moyenne de six à sept personnes qui viennent chaque jour. Et tout le monde joue le jeu», confirme Corinne Prongué, bibliothécaire à la FLSH.

Désinfectant à l’entrée, plexiglas à l’accueil, parcours fléché, salles de lecture fermées… Les espaces ont été sécurisés. Les livres rendus sont placés «en quarantaine» sur des chariots durant 72 heures, selon les directives de Bibliosuisse. «A la bibliothèque de la Faculté de droit, il est même possible de consulter les livres sur place l’après-midi, sur rendez-vous, précise Laurent Gobat. Nous limitons l’entrée à cinq personnes maximum en même temps.»

Le service à distance continue, quant à lui, à bien fonctionner, même si la demande a diminué depuis l’ouverture partielle des bibliothèques. «Les envois par poste ont été divisés par six et les scans par quatre, relève le responsable des bibliothèques. Nous verrons comment ça va évoluer. Les grandes interrogations sont surtout pour le 8 juin. Selon les directives fédérales, nous pourrons rouvrir totalement: il faudra alors réaménager les espaces, notamment en ce qui concerne les salles de lecture pour respecter les distances de sécurité, et réfléchir à d’autres mesures.»

Pour consulter les horaires des bibliothèques ou prendre rendez-vous afin de consulter un document : www.unine.ch/bibliotheque

5 juin
La Mobilité en suspens

Affiche MobilitéL’UniNE rouvrant ses portes ce lundi 8 juin, c’est la dernière rubrique de la vie à l’UniNE en temps de coronavirus. Pour l’occasion, on vous emmène du côté de la Mobilité qui devra encore patienter un peu avant un retour à «la normale».

Depuis que l’état d’urgence a été décrété au mois de mars, quasiment toutes les universités partenaires ont fermé leurs portes. «Une trentaine d’étudiant-e-s qui effectuaient une partie de leur cursus à l’étranger ont pu revenir en Suisse, confirme Marie-France Farine, responsable du secteur. Et celles et ceux qui séjournaient en Suisse - une trentaine également - sont retournés dans leur pays.» Un crève-cœur quand on sait que la Mobilité cartonnait ce semestre de printemps avec 20% d’étudiant-e-s en plus. «Mais tout s’est bien passé, relève Marie-France Farine. Mis à part deux personnes qui ont décidé de rester sur place - en Colombie et à Taïwan - tout le monde a pu rentrer et les études se poursuivent pour chacune et chacun en ligne.»

Reste que ces retours forcés ont un coût. «Au niveau de la logistique, c’est compliqué. Il va falloir organiser le renvoi des affaires que les étudiants étrangers ont laissées dans leur chambre, explique Marie-France Farine. Côté psychologique, ça n’a pas été facile non plus : la Covid-19 a mis en danger leurs études. Beaucoup se sont inquiétés quant à leur avenir. Il a fallu les rassurer, les conseiller aussi, avec l’aide des conseillers aux études mis à forte contribution pendant toute cette période.» Quid de l’avenir ? «Pour la rentrée d’octobre, nous sommes dans l’incertitude. Nous ne savons pas non plus si les étudiant-e-s qui avaient projeté de venir étudier chez nous obtiendront leur visa.

Certains de nos partenaires ont en outre déjà annoncé qu’il n’y aurait pas de mobilité cette année, comme le Québec, l’Australie ou l’Italie. Les projets sont reportés au semestre de printemps 2021, précise Marie-France Farine. Il va falloir être souple.» Certain-e-s étudiant-e-s ont déjà pris les devants en décidant d’effectuer leurs échanges en Suisse, en allant par exemple étudier à Zurich. «Mais pour les projets à l’étranger, nous leur demandons d’être patient-e-s et, surtout, de ne pas engager de frais : nous ne pourrions pas les rembourser.»

8 juin
La vie à l’UniNE – réouverture des bâtiments

désinfectantAprès trois mois de fermeture, l’UniNE rouvre enfin ses portes ! Un retour quasi à «la normale» rendu possible grâce à l’engagement du personnel des bâtiments. Signalétique adaptée, balisage des bâtiments, nouvelles bornes désinfectantes, protections en plexiglas… Tout a été mis en œuvre pour assurer votre sécurité.

«Pour les espaces communs, nous en appelons à la responsabilité de chacune et chacun», relève Lionel Schilli, nouveau chef du Service bâtiments, environnement et sécurité, qui rappelle les règles d’hygiène (lavez-vous les mains !) et de conduite (gardez vos distances !) visant à éviter la propagation du virus.

En fonction depuis début mars, Lionel Schilli se souvient: « J’ai commencé le 3 mars à 8h30. A 10h30, j’intégrais la Task Force Coronavirus de l’UniNE. » Une immersion intensive qui lui a laissé peu de répit. «Cela a été un gros challenge : il a fallu trouver des solutions rapides pour faire face, par exemple, à la pénurie de solutions hydro-alcooliques.»

A l’initiative de deux collaboratrices de la Faculté des sciences, Roxane Kohler, responsable Sécurité des laboratoires et la chimiste et ingénieure Armelle Vallat, une production interne a pu être lancée début mars.

«Heureusement qu’elles étaient là», salue Lionel Schilli. «Enfin, moi, je n’ai rien fait : je me suis chargée de trouver une recette respectant les normes de l’OMS. C’est Armelle qui a été à la production tous ces mois», tient à préciser Roxane Kohler. La chimiste, elle, rigole : «C’est vrai qu’au début, je ne faisais que ça : produire du désinfectant pour les mains et les surfaces. J’avais la tête qui tournait à force d’inhaler de l’éthanol. Si nous en produisions les premières semaines pour toute l’Université, nous n’en faisons plus que pour la Faculté des sciences aujourd’hui.»

Les différents bâtiments ont été dotés de nouvelles bornes désinfectantes. Au total, Armelle Vallat a fabriqué plus de 250 litres de solution hydro-alcoolique pour les mains, mais aussi pour toutes les surfaces. Les deux femmes se souviennent : «La pénurie était telle au début que nous avons même eu des demandes externes, que nous avons dû refuser.»

Autre problématique: la pénurie de protections en plexiglas. Là, c’est François Bourquin, régisseur des Facultés de droit et des sciences économiques, qui a retroussé ses manches dans son atelier privé pour doter les différents lieux d’accueil de structures adaptées.

Ce travail d’équipe va se poursuivre ces prochaines semaines. Le personnel de nettoyage est déjà prêt à passer au désinfectant toutes les salles de classe et autres lieux communs. Les cours du semestre de printemps étant terminés et les examens de juin ayant lieu à distance, «nous nous attendons à un retour progressif des étudiant-e-s», espère Lionel Schilli. #Réouverture #Bâtiments #Retouralanormale #deconfinement #UNINE


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