Depuis quelques années, l’Université de Neuchâtel (UniNE) applique dans des documents officiels toujours plus nombreux les principes de la rédaction non discriminatoire (aussi appelée épicène ou inclusive). Dans le cadre du plan national des universités en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes (Planning égalité 2020), notre université s’est fixé pour objectif de généraliser la rédaction non discriminatoire dans l’ensemble de sa production écrite institutionnelle.
Pourquoi ce choix ? Vous trouverez la réponse en regardant cette vidéo explicative.
Dès à présent, le rectorat invite l’ensemble du personnel de l’UniNE qui exerce une tâche de rédaction ou de validation de contenus écrits, quel que soit le support (print, web, etc.) de s’assurer que les principes d’une formulation non discriminatoire soient respectés. Le rectorat est conscient que cette généralisation impliquera un effort personnel et collectif important. C’est pourquoi il a mis en place toute une série de mesures d’accompagnement :
La rédaction non discriminatoire est applicable à l’ensemble de la production écrite à caractère institutionnel de l’UniNE : rapports, plans stratégiques, règlements, guides pratiques, brochures promotionnelles, offres d’emploi, communication médiatique, pages web, réseaux sociaux, lettres, formulaires, signalétique, etc. Les personnes appelées à prononcer des discours ou des allocutions sont également invitées à être attentives aux recommandations.
En ce qui concerne la production de caractère scientifique, la liberté de choix reste de mise. Le rectorat recommande toutefois vivement aux chercheuses et chercheurs d’adopter la rédaction non discriminatoire dans leurs publications scientifiques, tout comme il recommande aux étudiantes et étudiants de faire de même dans leurs travaux écrits. S’agissant des supports de cours professoraux et des travaux estudiantins, les chaires, instituts ou facultés ont la latitude d’édicter des directives pour une rédaction non discriminatoire de caractère obligatoire.
En outre, pour les documents existants qui ne sont pas encore rédigés selon les principes non discriminatoires, par exemple une brochure de présentation, un règlement ou un guide pratique, il n’est pas nécessaire de lancer une révision immédiate. La formulation non discriminatoire pourra être introduite au moment de la réimpression, ou au plus tard lors de la révision totale d’un contenu devenu obsolète ou nécessitant une remise à jour. De cette manière, nous arriverons à généraliser progressivement la rédaction non discriminatoire sans générer de déchets de papier ou d’autres supports, ni occasionner un travail administratif supplémentaire.
Plus d’informations : www.unine.ch/epicene