Gravure Alexandra Blanc est historienne de l’art, spécialisée dans l’art de la gravure. Elle a soutenu sa thèse de doctorat intitulée Sculptor Ludens, l’estampe comme médium pictural. Production, enjeux et réception des eaux-fortes de Giovanni Benedetto Castiglione (1609-1664) en 2017 et elle travaille actuellement comme boursière du Fonds National Suisse sur la constitution du catalogue raisonné des estampes de Castiglione. Au cours de ses années d’études et de recherches, elle a accumulé diverses expériences professionnelles dans le monde muséal, telles qu’aux Harvard Art Museums à Cambridge (MA), à l’Istituto Centrale per la Grafica à Rome, au Kupferstichkabinett de Berlin ou encore aux Musées d’art et d’histoire de Genève. Parallèlement, elle s’investit depuis cinq ans pour la promotion et la recherche scientifique en arts graphiques à travers l’association internationale Ars Graphica (www.arsgraphica.org), dont elle est co-fondatrice et présidente et qui a pour but d’encourager la connaissance sur les arts graphiques. |
|
E-waste Yvan Schulz est anthropologue. Pour son travail de doctorat, qu’il a soutenu en février 2018, il s’est intéressé aux déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), à savoir les appareils obsolètes, usagés ou hors d’état de fonctionnement tels que les ordinateurs, téléphones portables, lave-linges ou réfrigérateurs. Il a cherché à savoir ce qu’il advient de ces objets une fois que quelqu’un s’en défait : où vont -ils ? qui les récupère ? qu’en fait-on ? Son enquête de terrain s’est déroulée principalement en République populaire de Chine, le pays qui génère les plus grandes quantités de DEEE au monde. Pour gérer la croissance exponentielle de ces appareils électriques et électroniques usagés, appelés e-waste, la Chine prône leur recyclage par broyage et récupération des matériaux. Mais smartphones, écrans plats ou autres objets bénéficient souvent d’une seconde vie grâce à des acteurs locaux qui les remettent à neuf pour les revendre, en marge de la politique environnementale officielle. C’est à ces acteurs et à ces pratiques qu’Yvan Schulz s’est intéressé. Aujourd’hui, il se consacre à l’approfondissement de son étude sur la gestion des DEEE en Chine, grâce à un poste d’une année à l’Université d’Oxford. Il participe aussi à un projet de recherche collectif sur le marché mondial du cuivre, qui vise à faire la lumière sur les mécanismes de captation de valeur dans le négoce de matière premières, afin notamment d’améliorer les conditions de vie des habitants de pays où ces matières premières sont extraites. |
Prix Nexans
Institué en 1979 afin de commémorer le centenaire de la création de l’industrie des câbles électriques à Cortaillod, le Fonds culturel Nexans Suisse SA accorde chaque année un prix doté d’un montant de 10'000 francs à un ou deux chercheurs de l’UniNE.