L’Institut de langue et civilisation françaises (ILCF) de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) souffle ses 125 bougies. Depuis sa fondation en 1892, il a largement contribué à la réputation des études de français à Neuchâtel. Aujourd’hui, il accueille plus de 400 étudiants issus d’une soixantaine de pays. Pour célébrer son jubilé, l’Institut organise tout au long de l’année une série d’événements : café scientifique, conférences, colloque international, représentation théâtrale… Et une exposition, Portes entrouvertes sur Neuchâtel. Regards d’étudiants non-francophones, à voir jusqu’au 10 mars, au Péristyle de l’Hôtel de Ville de Neuchâtel.
Fondé en 1892, dix-sept ans avant l’Université de Neuchâtel, l’Institut portait encore le nom de Séminaire de français moderne pour étrangers (SFM) et accueillait parmi ses élèves une majorité de Suisses allemands qui venaient passer une année à Neuchâtel, réputé pour la qualité de son français.
Depuis, le public s’est élargi. Les attentes des étudiants ont changé. Le Séminaire a été rebaptisé ILCF en 2002. Et les projets se sont multipliés: nouvelles filières académiques, avec la création d’un Bachelor et d’un Master professionnalisant ; diversification des cours et des prestations; etc. L’Institut a pris une place à part entière au sein de la FLSH, réussissant à capitaliser sur son héritage tout en s’adaptant aux besoins d’un public en constante évolution.
Avec
l’exposition Portes entrouvertes sur Neuchâtel. Regards d’étudiants non-francophones, qui se tiendra jusqu’au au 10 mars prochain au Péristyle de l’Hôtel de Ville de Neuchâtel, le public est invité à explorer l’identité neuchâteloise au travers du regard des étudiants de l’ILCF, qui ont notamment réalisé une série de portraits vidéo de Neuchâtelois et photographié la ville sous des angles étonnants.
La cérémonie officielle de ce 125e se déroulera, quant à elle, le 12 mai à l’Aula des Jeunes-Rives, avec comme invité d’honneur l’écrivain québecois, né en Haïti, Dany Laferrière. Membre de l’Académie française, ce dernier parlera de son parcours: l’exil, l’altérité, son rapport à la langue française. Une façon de rappeler que la langue est «indissociable de la culture, de ses pratiques comme de ses représentations», comme le relève Loris Petris, directeur de l’ILCF.
Les festivités se poursuivront avec, dans le cadre du Cours d’été,
de nombreuses conférences qui émailleront tout le mois de juillet, ainsi qu’un
colloque international, L’image des langues : 20 ans après, les 10 et 11 novembre à l’ILCF, qui s’adressera essentiellement à des professionnels.
Ces 125 ans se termineront sous les projecteurs, puisqu’une
pièce de théâtre, dont le nom sera dévoilé en cours d’année, sera jouée les 29 et 30 novembre au Théâtre du Pommier par les étudiants de l’ILCF.
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