No 188, avril 2023

Communauté

Quand les conflits au travail prennent la tête


Illustration cerveau

Comment notre cerveau fonctionne-t-il lorsque nous nous trouvons en situation de conflit au travail? Va-t-il ignorer le conflit ou l’amplifier? Quels sont les mécanismes cérébraux qui vont être activés pour permettre de le résoudre?

Telles étaient quelques-unes des questions abordées à la lumière des neurosciences et de la philosophie analytique contemporaine le temps d’une conférence organisée le 21 avril par la Commission de prévention et de gestion des conflits de l’UniNE. L’événement avait pour titre « Fonctionnement du cerveau et conflits au travail, quels liens ?»

En première partie, Olivier Jorand, docteur en philosophie analytique contemporaine et habilité en Sciences cognitives (Université de Fribourg) s’est intéressé à la construction de la réalité: «Qu’est-ce qui est réel pour mon cerveau et moi-même ? Construction de la réalité, interprétation et inférences». Nous n’avons jamais un accès direct et exhaustif à la réalité, nous n’y accédons que via nos représentations. « Ainsi, notre système perceptif doit sélectionner, parmi une infinité de solutions possibles, celle qui est la plus plausible », résume Olivier Jorand. 

En deuxième partie, c’est la notion d’empathie qui fut au centre de l’intervention de Delphine Preissmann, docteure en neurosciences (UNIL), également chargée d’enseignement et responsable de recherches à l’UniNE. Titre de l’exposé ? « L’empathie: quels sont les mécanismes cérébraux qui nous permettent de nous comprendre (ou pas)? ». L’empathie fait référence à la capacité de se mettre à la place d’autrui pour comprendre ce que l’autre ressent et ses intentions. Cette capacité ferait appel aux neurones miroirs dont la découverte a transformé les neurosciences affectives.

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