No 177, juin 2021

Communauté

Brainstorming on UniHub

Brainstorming UniHub
I beg your pardon ? Disons plutôt remue-méninges autour du projet d’agrandissement de l’UniNE, c’est plus long, mais plus francophone. Ce qui n’est pour le moment qu’un nom de travail, «UniHub», recouvre la création de deux bâtiments, l’un dédié à l’enseignement, sur le parking de l’ancien Panespo, à côté de la FLSH, l’autre au sport, sur un site à définir. Le 8 juin dernier, une bonne vingtaine de membres de la communauté UniNE étaient réuni-e-s à la Faculté des lettres et sciences humaines pour discuter du bâtiment «enseignement».

Rappel des faits... En février 2021, dans la perspective de cette extension, le Grand Conseil a accepté un crédit d’étude de 7,8 millions de francs. Nous sommes entrés maintenant dans la phase de définition du cahier des charges du bâtiment, impliquant réflexions et consultations, avec pour objectif un début d’exploitation des lieux dès 2027.

Récemment, à l’initiative du rectorat, des enseignant-e-s, des collaborateurs-trices et deux étudiant-e-s ont donc d’abord été informé-e-s du contexte et de l’évolution du projet par Fabian Greub (secrétaire général de l’UniNE et président de la commission de planification UniHub) et Lionel Schilli (responsable des bâtiments UniNE), puis ont été coaché-e-s par Marika Fenley (responsable du Support enseignement et pédagogie à l’UniNE) pour réfléchir à la perspective d’un bâtiment et de salles qui répondraient à leurs besoins, à leurs envies, voire à leurs rêves les plus fous.

Le cahier des charges implique la prise en compte des manques actuels, mais aussi d’hypothèses sur le futur : quel sera l’avenir du présentiel et de l’enseignement à distance ? La tendance sera-t-elle aux petites classes ou aux grands auditoires ? Comment concilier monde informatisé et réalité humaine ? Bref, comment bien faire dialoguer pédagogie à venir et architecture du présent. Vaste question.


Les participant-e-s ont été réparti-e-s entre quatre groupes, et, armé-e-s de ciseaux, de colle et de petits papiers, ont dû créer des posters faisant la synthèse de leurs réflexions. Interactions, modularité, flexibilité, dimension ludique, convivialité, utilisation des espaces extérieurs, sont quelques-uns des mots que l’on retiendra de cette rencontre… L’idée d’une «désautomatisation» a aussi été évoquée (éviter par exemple les stores automatiques et capricieux), qui permettrait à l’humain de décider de ses choix, et a même été applaudie! Et dans la même logique, les mots «tableau noir» et «craie» ont également été prononcés, parce que du passé, tout n’est pas nécessairement à balayer.

Après la typologie des salles, la question des espaces informels a été abordée. Avec des critères sonores (espaces voués à la discussion, d’autres au silence), ou organisationnels (éventualité de zones autogérées par les étudiant-e-s), ainsi que la possibilité de lieux d’expositions.

Ce qu’il y a de passionnant dans la phase de lancement d’un projet, c’est que tout est envisageable. Ne reste plus qu’à faire coïncider l’envisageable, le possible et le réalisable…



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