S’inscrivant dans la volonté de l’Université de Neuchâtel de mettre les connaissances en scène et en débat, le Théâtre de la Connaissance poursuit sa mission en explorant cette année, en partenariat avec la Haute Ecole Arc (HE-Arc), le lien entre théâtre et sciences sociales. Au cœur de l’événement, qui a eu lieu les 12 et 13 mai: Les Âmes offensées, une production du Théâtre national de Marseille La Criée, mise en scène par Macha Makeïeff, où l’ethnologue Philippe Geslin est monté sur scène pour nous faire découvrir son travail au travers de deux de ses terrains: le Groenland et la Guinée.

Reportage RTS

«Dire la continuité des mondes. Rechercher dans les moindres détails les attitudes intactes du passé.» Pour sa troisième édition, le Théâtre de la Connaissance vous invite à découvrir les terrains et le travail de l’ethnologue. A mi-chemin entre le récit et le théâtre, Les Ames Offensées donnent à voir et à entendre la poésie des mots, le regard de l’Autre ou encore «les territoires des êtres et des choses», grâce à l’ethnologue Philippe Geslin qui, en montant sur scène, nous embarque dans deux voyages – deux pièces d’environ une heure - où se mêlent exploration ethnologique, narration scientifique et imaginaire d’un explorateur poète. Intitulée Peau d’ours sur ciel d’avril, la première conférence dramatisée traite des recherches menées au Groenland chez les Inuit. La deuxième pièce Le crayon de Dieu n’a pas de gomme, nous plonge dans l’univers des Soussou de Guinée.

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