Etienne Morel, un des trois candidats de l’Université Neuchâtel, participera à la finale internationale du concours Ma thèse en 180 secondes qui aura lieu à Rabat le 29 septembre prochain. Il a obtenu la troisième place lors de la finale suisse qui s’est déroulée à Lausanne et qui réunissait les candidats des universités de Neuchâtel, Genève, Lausanne, Fribourg et de l’EPFL. Les deux premières places ont été décrochées par des candidats de l’Université de Fribourg et le prix du public par un candidat de l’Université de Lausanne.
Bio express
Etienne Morel est né dans le canton de Fribourg mais il a grandi dans la région bâloise où il a suivi toute sa scolarité obligatoire. Après des études de français, de latin et de grec ancien à l’Université de Bâle, il a entamé une thèse de doctorat intitulée Le bricolage plurilingue dans la communication par texto: interprétation d'une pratique entre affiliation locale et aspiration globale, en mars 2012 dans le cadre du projet FNS Sinergia «SMS communication in Switzerland – Facets of linguistic variation in a multilingual country». Ses recherches se sont plus particulièrement focalisées sur les formes de contact linguistique dans la communication par texto, un moyen de socialisation qui fait désormais partie intégrante de nos façons d’interagir dans la vie de tous les jours. Actuellement, il travaille comme assistant au Centre de dialectologie et d’étude du français régional à l’Université de Neuchâtel dans le cadre d’un projet interuniversitaire qui porte sur la communication par WhatsApp. Il travaille également comme lecteur à l’Université de Zurich et comme expert pour des examens DELF/DALF. Dans son temps libre, il aime faire de la course à pied et adore le théâtre: il est engagé dans une troupe amateur d’expression française à Bâle.
Le concours
Ma thèse en 180 secondes permet à des doctorant-e-s de présenter leur sujet de recherche en termes simples à un auditoire profane et diversifié. Chaque doctorant-e doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche.
La première finale suisse s’est déroulée le 9 juin 2016 à l’Université de Lausanne, en coopération avec la CUSO. Le prix du public est doté de 750 CHF.
Un jury de six personnalités (deux du monde académique, deux issues des médias, et deux de la société civile) ont désigné les lauréat-e-s de trois prix de 1500, 1000 et 750 CHF.
Historique
Ma thèse en 180 secondes s’inspire du concours Three minute thesis (3MT) qui a eu lieu pour la première fois en 2008 à l’Université du Queensland, en Australie. Importé au Canada, le concept a été adapté en français pour le Québec par l’Association francophone pour le savoir (Acfas). En 2014, la Belgique, la France et le Maroc se sont joints aux Québécois pour organiser une première grande finale internationale. D’autres pays, d’Afrique et d’Asie en particulier, rejoignent progressivement le mouvement. La Suisse participe depuis 2016.
A l’issue de la finale nationale, les lauréat-e-s des trois premiers prix décernés par le jury seront invité-e-s à participer à la finale internationale qui se déroulera à Rabat (Maroc) le 29 septembre 2016.