Une année internationale de la « compréhension globale » est l'occasion d'amener des milliers de chercheurs provenant de tous les horizons scientifiques à travailler ensemble dans un effort commun de recherche et d'éducation. Le rapport avec l’Université de Neuchâtel paraît donc évident. Et une année internationale de la légumineuse alors ?
Comme vous avez pu le lire dans l’Uninews n°38, 2016 a été proclamée année internationale de la «compréhension globale» (International Year of Global Understanding, IYGU) par le Conseil international pour la science, le Conseil international des sciences sociales et le Conseil international de la philosophie et des sciences humaines.
En effet, il est à présent assez clair que l’humanité doit faire face aux graves problèmes de nature globale que sont les changements climatiques et les inégalités sociales.
L’IYGU a comme objectif de rendre visible les résultats des recherches menées de par le monde et qui visent à montrer la façon dont nos comportements quotidiens et les actions locales ont des répercussions à l’échelle mondiale. Ce but sera notamment atteint par la mise en exergue de modifications d’activités quotidiennes qui se révèlent plus durables que la pratique actuelle sur le site de l’IYGU.
Mais 2016 a également été proclamée année internationale de la légumineuse par l’Assemblée générale des Nations Unies.
Commençons par le début : savez-vous ce qu’est une légumineuse ? C’est une plante annuelle pourvue de cosses produisant 1 à 12 semences dont la taille, la forme et la couleur varient, tels les lentilles, les haricots ou les pois. Les légumineuses sont une source de protéines et d’acides aminés. Elles sont intéressantes pour lutter contre l’obésité, certaines maladies chroniques (diabète ou pathologies cardiovasculaires) et le cancer.
D’accord, mais quel lien avec l’Université me direz-vous ?
En tant que plantes avec des propriétés fixatrices d’azote, les légumineuses fertilisent naturellement les sols et sont utilisées dans les rotations des cultures comme engrais vert. Elles sont également intéressantes pour le développement durable car il faut 5 à 10 fois moins de surface de légumineuses pour produire la même quantité de protéines que sous forme animale. Réduire sa consommation de viande en en remplaçant une partie par des légumineuses est donc un geste d’économie de surface cultivée et d’énergie.
Ainsi vous les retrouverez dans les Disco’Soupes de l’AED et dans le logo du GRAMU, le Groupe d'Aménagement de l'Université et dans son jardin en permaculture.
Allez, un humus ou un chili sin carne ?
Bon appétit !
Sources et liens:
www.global-understanding.info
www.fao.org/pulses-2016
www.facebook.com/AedNeuchatel
www.facebook.com/unine.gramu