Photo: Betty Benrey
Planter dans un même champ du maïs, des haricots grimpants et des courges augmente bel et bien la biodiversité. Des biologistes de l’Université de Neuchâtel viennent formellement d’attester que cette polyculture traditionnelle, appelée milpa, augmente la diversité des arthropodes, en particulier les populations d’ennemis naturels des insectes ravageurs.
Cultivées ensemble depuis des milliers d'années au Mexique et en Amérique centrale, ces trois plantes profitent de leurs spécificités mutuelles pour se développer de concert. Ainsi le maïs, par sa longue tige, sert de tuteur au haricot grimpant, lequel améliore l’accès du système à l’azote via des bactéries symbiotiques. Quant aux courges, elles maintiennent l’humidité nécessaire à l’ensemble en couvrant le sol de leurs feuilles. L’étude a été menée par l’équipe de Betty Benrey, professeure de biologie de l’UniNE, aux environs de Puerto Escondido, ville mexicaine au bord du Pacifique. Elle confirme l'hypothèse selon laquelle le système de la milpa favorise une plus grande diversité d'arthropodes que les monocultures, ceci parce que les effets positifs dans les cas de polycultures sont plus importants que si chacune des espèces est cultivée indépendamment.
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Planter dans un même champ du maïs, des haricots grimpants et des courges augmente la diversité des arthropodes, indique une étude de l’UniNE menée au Mexique.
Cette promotion permet à l’UniNE de devenir, aux côtés des universités de Genève et Zurich, la troisième institution mère du Pôle de recherche national Evolving Language.
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